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"Je ne te vois pas, seulement tes vêtements,
Et je te devine d’un étonnement aveugle.
Les fleurs sont le rêve clair des racines sombres
Comme le poème n’est que le silence éveillé.
Les dernières lueurs de l’automne sur les arbres,
Le soleil couchant, le vol d’un sauvage oiseau
Annoncent d’autre pays et cieux
Qui se font surprendre dans le même fuseau.
Et la preuve qu’ils ne sont pas qu’un écho d’illusion
Un enchantement qui règne en permanence derrière la porte du sommeil
C’est que ta lointaine proximité confit, au crépuscule,
La même chose à tous ceux qui espèrent et veillent."
(Léopold Staff
Traduction personnelle
Lointaine proximité
version originale
bliskosc daleka
Ci-dessous)
Nie widze ciebie, tylko twoje szaty,
I slepym ciebie zgaduje zdumieniem,
Snem jasnym ciemnych korzeni sa kwiaty,
Jak spiew jest jeno zbudzonym milczeniem.
Ostatnie blaski jesieni na drzewach,
Zachodnie slonce, lot dzikiego ptaka
Wieszcza o innych krainach i niebach,
Które zachwyca godzina jednaka.
I ze nie zluda jedynie sa echa
Czaru, co wlada wiecznie za snu brama,
Mówi o zmierzchu twa bliskosc daleka,
Co zwierza wszystkim teskniacym to samo